Saona

Aujourd’hui c’est journée « excursions » : direction l’île de Saona, tout au sud-est de la RD. L’île fait partie intégrante du parc national de Cotubanamá, du nom d’un fier chef tribal tainos tué au combat par les espagnols en 1503.

8 heures, nous sommes un petit groupe de 24 + 3 accompagnateurs dans le bateau de Massimo. Les 400 chevaux des deux moteurs Yamaha nous propulsent à près de 25 noeuds …

Digression éco-irresponsable : la « balade » de 2 heures nous aura fait consommer environ 250 litres d’essence soit près de 800 kg de CO2 … un semestre d’équivalent pollution de notre hybride en France … chaque jour ce sont au moins 50 bateaux comme le notre qui effectuent ce type d’excursion…

L’île compte environ 300 habitants, tous regroupés dans le village de Mano Juan.

Où le temps s’écoule dans une espèce de sereine torpeur …

Pour qui n’a pas encore eu la chance de fouler une plage de sable très fin, presque blanc, brassée d’une eau turquoise et bordée de cocotiers élançant leur tronc galbés vers un ciel d’azur la vue a tout du paradis…

Un paradis où toutefois les enfants travaillent

Mais où il fait bon vivre nous assure notre “guide of the year” Valentin !

Après avoir fait escale à la playa del Gato pour un déjeuner RPR (Riz-Poulet-Rhum) et profité de la plage en fumant un sympathique robusto acheté à un vendedor ambulante nous rentrons vers Dominicus après un arrêt “étoile de mer” …

Hasta pronto amigos !

La romana


La Romana c’est la capitale régionale de la région EST.

Nous y sommes allées pour y faire des courses d’alimentation car les prix à Bayahibe sont … plus chers qu’en France !

Nous voulions acheter du poisson … on nous indique où se trouve les marchands de poissons … mais impossible de s’y rendre : il y a en fait un quadrilatère « autorisé » aux touristes et il est imposssible d’en sortir, même si le poissonnier n’est qu’à une centaine de mètres en dehors des limites. À chaque croisée de rues un policier très aimable de la « politur » nous indique avec un grand sourire qu’on ne peut pas aller « plus loin dans cette direction ».

Du coup la visite de la ville est rapide …

Clin d’oeil à Alain

Bayahibe – jouR 2

La playa pública …
Beaucoup de monde, des français bien sûr, mais aussi des russes, des hollandais, des italiens, des yankees et des canadiens …

… les seuls dominicains semblent être les serveurs, vigiles et autres rabatteurs ou vendeurs à la sauvette …

Touristes en liberté surveillée : à l’exception de quelques rebelles hébergés chez l’habitant tous les vacanciers sont « équipés » d’un bracelet électronique serti/riveté sans lequel ils ne peuvent aller et venir au sein de leurs hôtels respectifs, autre signe de reconnaissance : à 11 heures précise apparaît à leur main un même verre en plastique contenant le cocktail de la couleur fluorescente du jour, orange, bleu, vert …

Contraste …
Le salaire moyen ici est de 150 € …
… en bas de « chez nous » est garée une Porche Cayenne et hier une magnifique Ferrari ronronnait entre deux ralentisseurs…

BayahibÉ

Aujourd’hui c’est samedi … départ à pieds par un sentier sablonneux qui longe la mer de Dominicus à Bayahibé (2 km).

Le “petit” village est le point de rendez-vous des plongeurs et des touristes se rendant sur l’île de Saona … des centaines de personnes embarquent par paquets de 30 à 50 dans des “speed boats”.

Le samedi c’est aussi jour de base ball !

… c’est du sérieux!

… la petite marche, le base ball, tous ces gens à “L’embarquement pour Cythère ” , ça assoiffe! … et là je rejoins la morale locale !!!

À bientôt !


Bayahibe – Dominicus,

Nous avons quitté la capitale et fait un peu plus de 100 km vers l’est. Un Uber de notre logement dans le quartier colonial jusqu’à la gare routière, un gros bus de St Domingo à La Romana et enfin un gua-gua (on prononce wawa) pour rejoindre Dominicus.

Nous voici installées pour 9 jours de farniente. Ci-dessus la vue de notre appartement privé.

Hasta pronto !

Santo Domingo en quelques photos

 

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Il y a de nombreuses petites églises …

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… des ruines aussi, ici l’hôpital San Nicolás de Bari, construit dans les toutes première années du XVI

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Une architecture espagnol omniprésente,

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Quelques beaux immeubles de la Belle Époque,

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… une végétation luxuriante,

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la catedral Santa María la Menor

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la fameuse calle El Conde

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… une forteresse aussi : la Fortaleza Ozama (Ozama c’est aussi le nom du fleuve qui traverse la ville)

d’abord forteresse de défense pour les conquistadors espagnol, puis symbole de la constitution, et enfin prison très fréquentée à l’époque des dictateurs successifs, pour être aujourd’hui simple lieux de promenade et de photos de mariage !

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À toute forteresse … sa Princesse  allenguie au sommet de son donjon …

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… et son ethnologue fascinée … par tant de beauté!

hasta pronto !

Saint Valentin à Saint Domingue ….

Premières déambulations dominicaines !

Nous avons trouvé gîte calle Général Luperón, en plein centre du centre historique. Le logement est parfait, petit-salon-cuisine-salle-de-bain-wc en bas, mezzanine pour dormir, des ventilateurs au plafond ….

On a acheté un cigare, une mangue, des patates et du rhum !

Elle est chouette cette Saint Valentin !

Demain départ pour Dominicus où on se posera pour 10 jours

J – 7 !

La curiosité, dit-on, est un vilain défaut …

Ça n’est pas le moindre des miens … un peu d’histoire, donc !

1492 : Arrivée de Christophe Colomb … Avec une originalité défiant l’entendement l’île est baptisée « Hispanolia » !
1496 : Bartholomè Colomb (le petit frère) fonde Saint Domingue

En 50 ans les Tainos, ethnie dominatrice, sont exterminés … 1540 …la piraterie règne au Caraïbes, mais aussi les corsaires … En 1586, Francis Drake occupe St Domingue pour la revendre aux espagnols

100 ans plus tard, vers 1640 (en France Louis XIII vient de créer le Louis d’Or), les français occupent l’ouest de l’île (qui deviendra Haïti) …

Encore 100 ans plus tard l’est de l’île, sous administration espagnole, voit sa population et son commerce fleurirent. En 1737 St Domingue compte 125 000 habitants ! Viande, cuir, acajou et tabac sont exportés vers l’est de l’île.

1791 alors que la France se dote de sa 1ère Constitution, Toussaint Louverture prend la tête de la révolte des esclaves de la partie française de l’île puis l’étend vers l’est (espagnol).

4 ans plus tard toute île est française, l’Espagne cédant officiellement sa partie dans le cadre du traité de Bâle. En 1801 Toussaint Louverture entre dans St Domingue pour y proclamer, au nom du Peuple français, l’abolition de l’esclavage. 1802 : Napoléon veut rétablir l’esclavage dans les colonies, la révolte devient une guerre d’indépendance. En 1809 la partie orientale de l’île retourne sous autorité espagnole … pour revenir sous domination haïtienne jusqu’en 1844 où la société secrète La Trinitaria proclame le 27 février l’indépendance de la République dominicaine

Commence alors une période assez compliquée qui mériterait sans doute une ou plusieurs brassées de thèses de doctorat d’histoire …

De dictateurs en despotes (Pedro Santana, Buenaventura Baéz, José Antonio Salcedo, Gaspar Polanco, Pedro Antonion Pimentel, José Maria Cabral, Cesàreo Guillermo, Luperón, Ignacio Maria González Santin, Ulises Espaillat, Ulises Heureaux …), de républiques en républiques (4), de protectorat espagnol en occupation américaine ( 1916 – 1924 ), entre révolutions, banqueroute et prospérité retrouvée, d’exactions en représailles, de pillages en assassinats, après une seconde occupation américaine (1965-66), Saint Domingue adopte en 1966 l’actuelle République, la 4°.

Depuis 1966 les présidents sont élus pour 4 ans.

Le président Danilo Medina, 67 ans, élu en 2012, effectue en ce moment son second mandat.

Diplômé de chimie, Il est marié à Cándida Montilla et père de 3 enfants, Sibeli, Vanessa et Ana Paula

P.S. Cet article est dédié à mon historien préféré … Romain

Bonjour à tous !!!

Bienvenue sur notre carnet de voyage février-mars 2019 !

… Au départ, au printemps dernier, alors que nous réfléchissions à notre prochaine destination, l’idée était de partir en Argentine …

Mais durant l’été, parcourant un site de co-navigation, survient l’opportunité d’embarquer en mars pour 4 semaines à bord d’un joli ketch de 13 mètres, en confort « croisière » : cabine double avec cabinet de toilettes privé …

Fin octobre : court voyage en Alsace pour rencontrer le Capitaine et sa moitié …, le courant passant plutôt bien nous décidons de transformer notre projet « road trip argentin de 70 jours »…

… par un séjour farniente y mojito y cohiba y playa à Saint Domingue (un mois) suivi d’une navigation dans les Îles Vierges Britanniques (le second mois).

LOL (*) ! Le 31 décembre, en guise de voeux, notre valeureux mais ciatiqué capitaine nous annonce  qu’il  tente de vendre son navire … ouvrant ainsi la perspective d’une annulation ! « Mais c’est peu probable que je trouve un acheteur ! » nous dit-il en guise d’aide à la décision …

(*) On préférera ici interpréter LOL « Laughing Out Loud » par « Lack Of Luck »

Après 1/2 journée de perplexité , 4 heures d’analyse de risque et une nuit de décantation …

Décision fût prise : on laisse tomber la croisière devenue hypothétique et on remplace le mois à bord du bateau par un mois … à Cuba !

Nous sommes le 28 janvier soit à J-14 !
Les billets sont réservés, les cartes de touriste pour Cuba sont faites, nos hébergements (Airb&b) en République Dominicaine planifiés … Hier Isa est allé chez notre médecin pour notre renouveler notre pharmacie de voyage … ‘Sounds fine !

C’est de ce point sur la carte que nous partirons le 12 février

… por la noche prediciendo la partida a la casa de Anne-Gaëlle !
… et le 13 matin : direction Saint Domingue via Madrid ! Décollage 9h30 de Blagnac pour une arrivée à Saint Domingue à 15h50

Pour vous abonner … c’est en haut à gauche !

… à suivre