Ayutthaya

Prangs : ce sont des édifices en forme de tour, plus ou moins grandes, dans lesquels sont placés reliques, offrandes et amulettes.
Pour les spécialistes l’étude de ces vestiges indiquent que la décoration des bâtiments faisait appel à de nombreux styles architecturaux : Sukhothaï, Angkor, japonais des XVIIe et XVIIIe, chinois, indien, perse, … et même européen !

Le lotus … gravement beau quand même …

Galerie …

170 km à pied en février …

… et 36 depuis le début de mars ..

mais ce soir on part à la mer !

Merci à tous pour vos commentaires ,
… le prochain article devrait être teinté de sable chaud …

De Kanchanaburi à Ayutthaya …

Dernier petit saut (dans le centre Thaïlande) de 150 km pour nous rendre dans la seconde capitale impériale (la première c’était Sukhothai …) du Siam. À mi-chemin entre l’Inde et la Chine, Ayutthaya rayonnera durant 4 siècles (1350-1750) avant d’être rasée et détruite par les birmans … elle ne fut jamais reconstruite : Bangkok lui succédera …

1 bath (Tbh) = 100 satangs = 2,73 centimes d’euro …

Car aujourd’hui, alors que plus que l’âge de la retraite c’est le pouvoir d’achat qui préoccupe « les gens », c’est d’argent qu’il est ici question …
Pour passer du Tbh à l’€ le plus simple c’est de multiplier par 3 et de diviser par 100 : l’approximation volontaire du calcul correspond en gros à la perte en ligne due aux commissions bancaires lors des opérations de change …

L’eau, c’est vital, et celle du robinet n’est pas recommandée.
Aux distributeurs qu’on trouve partout elle est vendue aux alentours de 1 Tbh/l, donc un peu moins de 3 centimes le litre.
En comparaison une bouteille en plastique de 0,5 l d’une eau « premier prix » est vendue en épicerie 7 Tbh soit 14 fois plus chère …

L’autre carburant vital, celui de nos jolies mécaniques qui bientôt auront détruit notre petite Terre pourtant si sympathique, c’est l’essence, le pétrol, le coco …

En station : comptez 1 €/l pour faire simple

Les bouteilles ci-contre, dans le présentoir : c’est de l’essence vendue au 1/2 litre dans les épiceries les plus reculées de la jungle.

Prévoir 60 Tbh le litre dans les montagnes … (c’est du « vécu »).

Transport :
750 km en train de nuit couchette : 1 000 Tbh/30 €/pers.
150 km en « Uber » : 1 500 Tbh/45 €
200 km en bus : 200 Tbh/6 €/pers.
Traversée d’une petite rivière : 10 Tbh/0,3 €/pers – 15 Tbh/0,45 € si tu es à vélo …

Se nourrir n’est pas très cher :
– au marché un plat (assez copieux) accompagné d’une « ration » de riz coûte 50 Tbh/1,5 €
– au restaurant un (gros) poisson entier (les thaïs mangent à 4 dessus avec du riz et de la soupe) coute dans les 200 Tbh/6 €
– les petites brochettes de poulet ou de porc (le canard est un peu plus cher) qu’on achète par 5 sont à 5 Tbh/pièce, 5 pour 20 Tbh
– les fruits vont de 20/30 Tbh pour une douzaine de bananes (petites et succulentes) à 150/170 Tbh/kg pour du raisin ou des fraises en passant par 30 à 50 Tbh/kilo pour une mangue

On trouve des chambres d’hôtel « sympas », propre et « tout confort » (salle de bain privative, TV, bouilloire, dosettes de café, bouteille d’eau, climatisation, entre 650 Tbh (ville moyennement touristique) et 1 350 Tbh (Bangkok) soit de 20 à 40 €/nuit …

Demain : Ayutthaya, splendeur du Siam
à bientôt les Amis !

Kanchanaburi – Jour 2 – Le « Train de la mort … »

La gare de Kanchanaburi

Des 415 km réalisés par l’armée impériale nipponne il ne reste que les 130 km en Thaïlande de Bangkok à Nam Tok et quelques tronçons non encore rendus à la jungle côté birman.
Notre « expédition » c’est de faire l’aller-retour Kanchanaburi – Nam Tok, une soixantaine de kms parcourus en … 2 heures ! (… et autant au retour …)

Le trajet n’est pas si extraordinaire que ça mais la campagne, aux reliefs et couleurs écrasés par la chaleur, reste belle. Rizières, champs de manioc, bananeraies, manguiers, canne à sucre, ananas …

Petite vidéo, bien sûr !

Le moine … il ne prie pas, il fait un selfie !

Arrivées à Nam Tok on part à Namtok Sai Yok Noi, une jolie cascade noyée (un comble pour une cascade …) dans un assourdissant choeur de sauterelles.

Retour à Kanchanaburi en fin d’après-midi, dîner au marché

Demain matin nous quitterons Kanchanaburi pour Ayutthaya qui sera notre dernière étape avant la ruée (encore un train de nuit) vers les plages du sud.

Un petit complément à la galerie d’hier :

À bientôt les amis !

Je ne vous ai pas présenté mon attaché de rédaction du jour …

Kanchanaburi – Mémoires de guerre …

Kanchanaburi est surtout célèbre par ce fameux pont, objet du roman écrit en 1952 par Pierre Boulle, que le cinéaste David Lean porta à l’écran dès 1957.

Flash back :
Fin 1942 les japonais, fort de leur victoire éclair dans tout le sud-est asiatique, mais soucieux d’établir une solide voie logistique entre le golf de Thaïlande et Rangoon, en Birmanie, décident de construire une voie ferrée longue de plus de 400 km …

Pour cela ils vont utiliser une main d’oeuvre bon marché : des prisonniers de guerre (essentiellement britanniques, australiens et hollandais) et des paysans locaux « enrôlés » de force sur le chantier …

Maladie, mauvais traitement mais surtout malnutrition : on s’accorde à dire qu’un prisonnier de guerre sur 4 (16 000 sur 60 000) et un ouvrier local sur 2 (90 000 sur 180 000) périront sur le chantier durant les 18 mois que dura la construction.

Les survivants libérés après la chute du Japon sont dans un état de décharnement similaire aux survivants des camps d’extermination nazis …

Mais Kanchanaburi c’est aussi ça :

Et ça : tour de marché à 6 heures du matin …

Petite vidéo en prime !

À bientôt les Amis !

Train around the clock …

Parties de Chang Rai à midi le 27 nous nous vîmes tirer la chevillette de notre hôte à Kanchanaburi à 12 heures hier : 3 heures 30 de bus pour rejoindre Chiang Mai, 13 heures de train pour rallier Bangkok, un taxi et à nouveau 3 heures de bus …


Voyage au demeurant sans histoire. Le train de nuit était conforme aux descriptions entendues : une fois déployée par une employée de la « State Railway of Thailand » qui équipe le douillet nid avec sur-matelas, drap, oreiller, taie et couverture, la couchette est large (toute la largeur de là où est assise Isa, le monsieur en face ayant la même chose au dessus) et accueillante, avec liseuse et prise de courant !

La rivière Kwai !

Après un après-midi (passage au service de l’immigration et discussion avec l’aubergiste …) qui m’aura permis de confirmer que la prolongation de notre visa va être chronophage et vorace de diplomatie et de patience : dîner sur la Kwaï !

Après mon clin d’oeil à ma sœur Marie-Agnès voici celui destiné à Hugo, le fils aîné d’Isa !
Ici aussi y’a du boulot pour toi !!!!!!
La traduction de l’affiche c’est : « Major Track Company », pièces de tracteur, pelles rétrocaveuses, câbles hydrauliques, douilles, chenille à chaînes, joint etc ….

Demain : pèlerinage, après-demain : frissons !

Keep tuned ! À bientôt les amis