Respirez … soufflez … restons Zen …

Journée de transition … mais quand même riche d’enseignements et de péripéties …

Nous avions pris des billets pour Sukhothai et avions embarqué dans un bus « Grand standing » (distribution d’eau, toilettes à bord, …). Départ à l’heure, 12h30, arrivée annoncée : 17h.
Surpriiiiiiiiiise. Arrivé à Phitsanulok à 17h45, grande ville universitaire située à environ 70 km à l’est de Sukhothai : « Terminus, tout le monde descend … !!! ». Nous voici donc 45′ plus tard que prévu à 70 km du but …
On nous presse : « il faut aller au guichet là-bas prendre des tickets pour le minibus qui fait la liaison jusqu’à Sukhotai … »
Je prends les billets …(On prend notre argent …) … le mini bus est parti ! Il n’y en a plus d’autres avant demain matin !

Il reste un songthaew … avec déjà 6 ou 7 personnes entassées à bord plus un vélo … au prix du minibus, sans savoir où nous serons déposées à l’arrivée : très probablement à Sukhothai « nouvelle ville » et notre hôtel est à Sukhothai « ville historique », distante de 12 km .. Je fonce au guichet reprendre notre argent !

Heureusement les nouvelles technologies sont là … smartphone, 4G, appli Grab … 15′ plus tard on grimpe dans une superbe MG RS conduite par un monsieur informaticien le jour et conducteur Grab (Uber) la nuit.
Il parle anglais, installe en 2 temps/3 mouvements l’appli Google Thai/Français sur son portable et nous voilà à converser de tout et de rien … On a repris le cap …

Il est 19h15, on est parties depuis plus de 7 heures lorsqu’on découvre enfin notre nouveau point de chute, qui semble super !
5′ plus tard on est sur les vélos prévus pour notre séjour et on part croquer un bout au coin de la rue … Hummm que c’est bon !

Complément d’hier sur la cuisine de rue :

Bravo à Cathy et Émilie !
Ce sont bien des cercueils …

On a dépassé le cortège d’un enterrement avant-hier : le véhicule (à moteur) sur lequel était posé le cercueil et toutes les fleurs, était en « roue libre », tracté par une charette à deux-boeufs …

À bientôt …

L’Isan, c’est fini … Nord-Nord, nous voilà !

L’isan, c’était donc le Nord-Est, frontalier du Cambodge et du Laos, la population de ce dernier ayant fortement contribué au peuplement de cette partie de la Thaïlande … et tout aussi fortement influencé l’habitude alimentaire !

Som-Tum, salade de papaye

Ce qui caractérise le plus la cuisine par ici c’est : beaucoup de soupes, beaucoup de légumes, toujours fortement épicé.

Tous ces plats sont disponibles à toute heure du jour et très tard le soir, de différentes manières : au restaurant, à la maison d’une femme tenant « popote » devant chez elle, au triporteur du coin de la rue (sur place ou à emporter dans des sacs plastiques), par Grab ou Lineman (les deux applis genre « UberEat » d’ici).

L’éducation semble une préoccupation majeure : l’homme à droite est en train de faire un shooting pour la promotion de cette école.
Pour autant je suis vraiment surprise par l’extrêmement faible niveau d’anglais et de mathématiques :
– l’anglais connu se résume le plus souvent à quelques mots mis bout à bout, aucune conversation n’est possible. Mais il y a des exceptions !
– quand aux mathématiques, même le calcul mental semble relevé de l’ésotérisme le plus caché … : une caissière à qui je donnais 1000 Baths et 2 centimes pour régler ma note de 202 baths est allé prendre son téléphone portable pour trouver qu’elle devait me rendre 800 … et c’est une chose que j’avais déjà remarqué à plusieurs reprises …
Qu’apprennent donc les enfants à l’école qui est obligatoire de 6 à 16 ans et semble si « joyeuse », organisée et disciplinée … ?

Quiz : qu’est-ce donc ?

Indice : derrière l’hôpital …

Encore un peu de Mékong pour la route …

Vers 12:30 on doit partir en bus pour Sukhothai, arrivée prévue 17 heures …

Mae Nam Kong – Le Mékong

La nuit n’a pas dissipé les brumes de chaleur qui enveloppent le relief d’une ouate dont on sent déjà la moiteur ..
Un moine frappe le tambour pour signaler le début du jour

Longeant le Hueang vers l’aval nous arrivons au « Skywalk Chiang Khan ». La construction de verre, béton et acier surplombe le confluent avec Mae Nam Konk, « Mère de tous les fleuves ».

On poursuit jusqu’à Chiang Khan. Il y a des « Chiang » partout, c’est un peu logique … « Chiang » veut dire « Ville ».

Sur la route du retour, scènes de la vie quotidienne … l’oeil d’Isabelle !

À bientôt les amis,

Que la force soit avec vous !

Ça c’est l’entrée du discothèque à Loei …

Et Bonne Saint Valentin !!!!

Balade dominicale !

Du coup, on décide de partir en balade au lac Huai Krathing. Le principe est simple :
– 1 Tu loues une hutte flottante (3€/h pour la taille moyenne),
-2 Tu paies la petite barque à moteur qui va positionner ta salle à manger flottante quelque part au milieu du lac, et te fera revenir sur la terre ferme (forfait 7,50€),

-3 Tu commandes ton repas qui te sera livré chaud à bord (2 à 3 €/plat).

Loei – 1 000 km

VMC …

Le paysage a encore changé. Des rizières aux monticules de séparation plantés de bananiers et champs de canne à sucre, nous sommes passées aux prairies verdoyantes entrecoupées de mamelons boisés …

La mort dans l’âme, tel un Docteur Livingstone contrait à freiner ses ardeurs curieuses, nous allons baguenauder (pas trop longtemps quand même …)

Udon Thani – Jour 2

Découvert par hasard en 1966 par un étudiant d’Harvard qui trébucha sur une racine et tomba face contre terre … sur un cercle d’argile affleurant de terre : le sommet d’un vase …

Le « wet rice » c’est quand on cultive le riz dans des rizières inondées « à la demande », temporairement, le temps d’un cycle de culture. Entre deux cycles la rizière est asséchée.

Puis viennent d’autres danseurs, vidéo :

La fête durera toute la journée et là encore on nous propose de rester.

Mais nous sommes à une heure de scooter, rentrer de nuit n’est pas forcément la meilleure idée, et demain on part pour Loei !

Les chars se préparent :

Udon Thani – Jour 1

STOL !*

On a 3 « truc » s en ligne de mire : le lac des lotus rouges, le musée national de Ban Chiang et une soirée dans les rues piétonnes qui chaque vendredi et samedi, d’après nos infos, sont « scènes ouvertes » aux jeunes talents du coin … ce sera soirée « La Thaïlande a du talent ! ».

On embarque pour une balade de 2 heures.
Nous sommes arrivées tard (presque midi), les lotus se sont refermés, mais c’est magique et nous nous régalons d’observer plein d’oiseaux …

Lac de Lam Pao – Chronique d’un fiasco pressenti …

Ça, c’était le plan « A »

Car de bus pour rejoindre notre joli lac au bord duquel j’ai promis à Isabelle un dîner romantique il n’est point. On nous propose de nous y emmener en voiture. Après discussion du prix nous voilà donc en route dans un beau pick-up dont les effluves épicées nous permettent de partager a posteriori le déjeuner de notre conducteur …

Nous le savions mais j’avais pensé qu’on trouverait bien un scooter à louer, un tuk-tuk ou encore un « Grab » (c’est le Uber asiatique) ou un taxi local …
Échec mission ! Rien de tout cela ! Nada ! Circulez ! (Justement on voudrait bien …)
Sauf à accepter l’idée de faire 8 à 10 km A/R en bord de route par 35° pour chacune de nos escapades, nous sommes condamnées à rester cloîtrées …
On décide donc de retourner à Kalasin pour passer au plan « B » : rejoindre directement la région d’Udon Trani, 150 km plus au nord.
… mais notre pick-up est reparti !

14 heures : nous sommes de retour à la gare routière, on a perdu 2h30 et 24 € de transport. Rien de dramatique si ce n’est ce fameux dîner au bord du lac, d’autant qu’un mini-bus part vers 15 heures pour Udon Thani. En attendant le bus Isa trouve un hôtel via booking …

En fait (si, si …) Google nous emmène dans la direction opposée !
Après 20′ de marche on arrive à l’endroit prévu, il n’y a pas d’hôtel, la nuit est tombée, on est dans le quartier chinois et personne qui parle anglais pour nous aider … Crispation …
Sur Booking je fais « ouvrir l’adresse dans Plan » (le google maps d’Apple) : effectivement l’hôtel est à l’opposé, à 40′ de marche … à condition d’être bien là où on « croit » être …

Une dame sait où c’est, son mari va nous emmener …

Son mari est un jeune gars dynamique et souriant qui parle anglais, il a un gros 4×4 intérieur cuir. Il nous aide à charger notre paquetage et nous voilà partis !
Vous n’allez pas le croire : même avec le GPS de son 4×4 et le téléphone portable de sa compagne, on s’est perdu ! Pas longtemps mais quand même, on a bien fait 20-25′ de voiture pour parcourir les 2,5 km qui nous séparait de l’hôtel !

Prochainement : « Mais pourquoi donc voit-on partout devant les maisons, les commerces, les édifices, de petits « autels », allant presque toujours par deux ? »

Roi Et – Quel drôle de nom !

« Roi », en Thai, c’est le nombre 100, et avec « Et » derrière ça fait 101.
La ville devrait son existence, et son nom, aux 11 bourgades qui l’entouraient et lui donnaient toute son importance

Temples bouddhistes exclus l’attraction de Roi Et c’est sa tour, d’une hauteur de … 101 mètres !
Elle surplombe Bueng Planchai, une île artificielle dédiée à la promenade, aux jeux de balles, et aux amoureux !
Son architecture s’inspire de la forme du « Wot » un instrument de musique traditionnel de la région de l’Isan, sorte de flûte de pan.

Le trajet depuis Surin nous aura permis d’établir deux faits marquants :
1. Nous sommes maintenant dans la Thaïlande rurale, parsemée de rizières asséchées à cette époque de l’année, dans lesquelles de placides buffles provisoirement dépourvus de tâches agricoles paissent tranquillement.
2. L’équation « Distance/Temps/Coût » d’un trajet en bus s’établi comme suit : « 50 km / 1 heure / 50 Tbh » (50 Tbh # 1,5 €).

Surin ou l’omniprésence de Babar …

À nouveau motorisées nous avons pu « grenouiller » dans et autour de la ville,

De la méditation à l’émerveillement chacun sait qu’il n’y a qu’un pas : il fût franchi d’un coup de scooter pour rejoindre un micro village dans lequel une douzaine d’artisans bijoutier fabrique avec des méthodes ancestrales des bijoux traditionnels.

à bientôt …