Wat Thrapang Thong – Si Satchanalai

Bougainvillier

 

Le bouddhisme est omniprésent en Thaïlande mais en certains lieux plus qu’ailleurs. Sukhothai, qui signifie : »Aube du bonheur » est une destination qui vous amène à la fois à la rencontre des vestiges  des splendeurs architecturales du Royaume de Siam et au cœur de la ferveur bouddhiste .

Le temple (wat) Thrapang Thong, également appelé « Temple de l’étang d’Or » est un temple « vivant », avec ses moines résidents.

Chaque matin à 6h30, sur le petit pont qui relie le temple au reste de la ville, quelques dizaines de thaïlandais (mais aussi quelques touristes) viennent offrir aux moines des offrandes (fleurs, nourriture, épices, eau …) : en retour ils reçoivent des moines « l’aube du bonheur »

Si Satchanalai, sœur de Sukhothai, vous invite à une longue promenade, songeuse, émouvante et apaisante au milieu d’un parc de 700 hectares parsemé de dizaines de vestiges, principalement des temples …

Avec une bande son ….

À nouveau on fait les sacs, direction Chang Mai … avec un petit pincement au coeur tellement Sukhothai aura été chargé d’émotions …

À bientôt …

Sukhothai – Jour 2

Ce matin c’est atelier « fabrication d’amulettes bouddhistes ».
On est accueillies par « Kob », son épouse et un de ses neveux.
Il nous explique tout l’intérêt des amulettes : pour avoir une prochaine vie meilleure, pour protéger sa maison, son amour, pour que les gens avec qui on est en relation vous croient …

On commence par la fabrication d’une « pâte à mouler » : poudre d’une pierre calcaire + poudre de coquillage + huile issue de la sève d’un arbre + gélatine de saindoux … Ça donne le truc dont s’est sans doute inspiré Mako Moulage pour faire quelques Himalayas de tunes …
Si seulement l’arrière-arrière grand père de Kob avait déposé un brevet …

Les moules des temps anciens étaient façonnés dans de la pierre, puis on passa à la terre cuite, aujourd’hui ils sont en … silicone bien sûr !

Fin de matinée au Marché local.

Un petit tour de marché ?

Voia, voila,
Nous savons également rendu visite à un couple d’artistes en céramique, leur facebook c’est ici : www.facebook.com/ganeshagallerysukhothai
J’ai craqué pour une petite reproduction de Ganesha, la divinité à tête d’éléphant et aux quatre bras …Il est le fils de Shiva et de Pârvatî, l’époux de Siddhi (le succès), de Buddhi (l’intellect) et de Riddhï (la richesse) … On est tout de suite devenus amis …

Sukhothai – Jour 1

Nous voici dans ce qui fût la capitale du 1er Royaume du Siam !
Nous sommes aux XIII° et XIV° siècles.
Si Satchanalai (On ira après-demain si on trouve une voiture à louer), Kamphaeng Phet et Sukhothai formaient un ensemble politique, économique et sprirituel.

Nous sommes maintenant dans une partie beaucoup plus « touristique ». Il y a un peu de monde, on entend parler français …

Le vélo est le mode de transport de rigueur.

Notre lieu de résidence est truffé de sculptures et de bas-relief de toutes sortes …

L’oeil d’Isabelle …

Une vidéo vaut mieux qu’un long discours … ?

Fin de journée sur Sukhothai …

Demain on apprend à faire des amulettes …

Respirez … soufflez … restons Zen …

Journée de transition … mais quand même riche d’enseignements et de péripéties …

Nous avions pris des billets pour Sukhothai et avions embarqué dans un bus « Grand standing » (distribution d’eau, toilettes à bord, …). Départ à l’heure, 12h30, arrivée annoncée : 17h.
Surpriiiiiiiiiise. Arrivé à Phitsanulok à 17h45, grande ville universitaire située à environ 70 km à l’est de Sukhothai : « Terminus, tout le monde descend … !!! ». Nous voici donc 45′ plus tard que prévu à 70 km du but …
On nous presse : « il faut aller au guichet là-bas prendre des tickets pour le minibus qui fait la liaison jusqu’à Sukhotai … »
Je prends les billets …(On prend notre argent …) … le mini bus est parti ! Il n’y en a plus d’autres avant demain matin !

Il reste un songthaew … avec déjà 6 ou 7 personnes entassées à bord plus un vélo … au prix du minibus, sans savoir où nous serons déposées à l’arrivée : très probablement à Sukhothai « nouvelle ville » et notre hôtel est à Sukhothai « ville historique », distante de 12 km .. Je fonce au guichet reprendre notre argent !

Heureusement les nouvelles technologies sont là … smartphone, 4G, appli Grab … 15′ plus tard on grimpe dans une superbe MG RS conduite par un monsieur informaticien le jour et conducteur Grab (Uber) la nuit.
Il parle anglais, installe en 2 temps/3 mouvements l’appli Google Thai/Français sur son portable et nous voilà à converser de tout et de rien … On a repris le cap …

Il est 19h15, on est parties depuis plus de 7 heures lorsqu’on découvre enfin notre nouveau point de chute, qui semble super !
5′ plus tard on est sur les vélos prévus pour notre séjour et on part croquer un bout au coin de la rue … Hummm que c’est bon !

Complément d’hier sur la cuisine de rue :

Bravo à Cathy et Émilie !
Ce sont bien des cercueils …

On a dépassé le cortège d’un enterrement avant-hier : le véhicule (à moteur) sur lequel était posé le cercueil et toutes les fleurs, était en « roue libre », tracté par une charette à deux-boeufs …

À bientôt …

L’Isan, c’est fini … Nord-Nord, nous voilà !

L’isan, c’était donc le Nord-Est, frontalier du Cambodge et du Laos, la population de ce dernier ayant fortement contribué au peuplement de cette partie de la Thaïlande … et tout aussi fortement influencé l’habitude alimentaire !

Som-Tum, salade de papaye

Ce qui caractérise le plus la cuisine par ici c’est : beaucoup de soupes, beaucoup de légumes, toujours fortement épicé.

Tous ces plats sont disponibles à toute heure du jour et très tard le soir, de différentes manières : au restaurant, à la maison d’une femme tenant « popote » devant chez elle, au triporteur du coin de la rue (sur place ou à emporter dans des sacs plastiques), par Grab ou Lineman (les deux applis genre « UberEat » d’ici).

L’éducation semble une préoccupation majeure : l’homme à droite est en train de faire un shooting pour la promotion de cette école.
Pour autant je suis vraiment surprise par l’extrêmement faible niveau d’anglais et de mathématiques :
– l’anglais connu se résume le plus souvent à quelques mots mis bout à bout, aucune conversation n’est possible. Mais il y a des exceptions !
– quand aux mathématiques, même le calcul mental semble relevé de l’ésotérisme le plus caché … : une caissière à qui je donnais 1000 Baths et 2 centimes pour régler ma note de 202 baths est allé prendre son téléphone portable pour trouver qu’elle devait me rendre 800 … et c’est une chose que j’avais déjà remarqué à plusieurs reprises …
Qu’apprennent donc les enfants à l’école qui est obligatoire de 6 à 16 ans et semble si « joyeuse », organisée et disciplinée … ?

Quiz : qu’est-ce donc ?

Indice : derrière l’hôpital …

Encore un peu de Mékong pour la route …

Vers 12:30 on doit partir en bus pour Sukhothai, arrivée prévue 17 heures …

Mae Nam Kong – Le Mékong

La nuit n’a pas dissipé les brumes de chaleur qui enveloppent le relief d’une ouate dont on sent déjà la moiteur ..
Un moine frappe le tambour pour signaler le début du jour

Longeant le Hueang vers l’aval nous arrivons au « Skywalk Chiang Khan ». La construction de verre, béton et acier surplombe le confluent avec Mae Nam Konk, « Mère de tous les fleuves ».

On poursuit jusqu’à Chiang Khan. Il y a des « Chiang » partout, c’est un peu logique … « Chiang » veut dire « Ville ».

Sur la route du retour, scènes de la vie quotidienne … l’oeil d’Isabelle !

À bientôt les amis,

Que la force soit avec vous !

Ça c’est l’entrée du discothèque à Loei …

Et Bonne Saint Valentin !!!!

Balade dominicale !

Du coup, on décide de partir en balade au lac Huai Krathing. Le principe est simple :
– 1 Tu loues une hutte flottante (3€/h pour la taille moyenne),
-2 Tu paies la petite barque à moteur qui va positionner ta salle à manger flottante quelque part au milieu du lac, et te fera revenir sur la terre ferme (forfait 7,50€),

-3 Tu commandes ton repas qui te sera livré chaud à bord (2 à 3 €/plat).

Loei – 1 000 km

VMC …

Le paysage a encore changé. Des rizières aux monticules de séparation plantés de bananiers et champs de canne à sucre, nous sommes passées aux prairies verdoyantes entrecoupées de mamelons boisés …

La mort dans l’âme, tel un Docteur Livingstone contrait à freiner ses ardeurs curieuses, nous allons baguenauder (pas trop longtemps quand même …)

Udon Thani – Jour 2

Découvert par hasard en 1966 par un étudiant d’Harvard qui trébucha sur une racine et tomba face contre terre … sur un cercle d’argile affleurant de terre : le sommet d’un vase …

Le « wet rice » c’est quand on cultive le riz dans des rizières inondées « à la demande », temporairement, le temps d’un cycle de culture. Entre deux cycles la rizière est asséchée.

Puis viennent d’autres danseurs, vidéo :

La fête durera toute la journée et là encore on nous propose de rester.

Mais nous sommes à une heure de scooter, rentrer de nuit n’est pas forcément la meilleure idée, et demain on part pour Loei !

Les chars se préparent :

Udon Thani – Jour 1

STOL !*

On a 3 « truc » s en ligne de mire : le lac des lotus rouges, le musée national de Ban Chiang et une soirée dans les rues piétonnes qui chaque vendredi et samedi, d’après nos infos, sont « scènes ouvertes » aux jeunes talents du coin … ce sera soirée « La Thaïlande a du talent ! ».

On embarque pour une balade de 2 heures.
Nous sommes arrivées tard (presque midi), les lotus se sont refermés, mais c’est magique et nous nous régalons d’observer plein d’oiseaux …