Cuba 2 !

Rencontre improbable avec Peter qui se présente comme ex-pilote de MIG 21 en Angola …

Nous sommes le 31 mars et c’est notre dernier jour à Viñales !

Demain nous repartons pour La Havane et jeudi nous prenons l’avion pour Santo Domingo, dernière étape avant le retour dans le Tarn !

Impressionnant quand même !

…. et attachant, le bougre !


La traction hypomobile reste omniprésente

Se connecter est souvent possible mais avec de multiples coupures, un débit de niveau “modem 64 bits” (les premiers geeks comprendrons …), et avec un décompte du temps sur la carte prépayée assez fantaisiste, alors on se limite à vous envoyer quelques photos et on vous dit Hasta Pronto !

Tout comme la musique … 2ème opium du Peuple après le rhum ?

Hemingway … ?


Avec le cheval, le vélo

Paisible …


Livraison à domicile sous l’œil attentif d’el Gato !

Un vendeur de beignet … succulent !!!


Échelle des valeurs pour un ascenseur social prohibé ?

Une averse … jeux d’enfants sous la gouttière du toit

On l’adore !!!

Important, la constance !

Averse tropicale à Trinidad

À très bientôt les amis !!!

Cuba !


Hasta la victoria … Siempre ?


Bientôt 12 jours que nous sommes à Cuba et si notre blog est muet depuis notre arrivée c’est tout simplement parce qu’il y a environ 60 ans, internet n’existait pas et que depuis, ici, … le temps c’est arrêté !


Notre plongée dans cette expérimentation “in vivo” / “in vitro” (blocus oblige) du marxisme-léninisme a commencé à La Havane.
La ville est conforme aux catalogues touristiques : imposante majesté des quelques bâtiments de l’ère post coloniale qui ont été entretenus ou restaurés (Grands hôtels et bâtiments publics), charme émouvant des premiers édifices de l’ère coloniale espagnole (palacio, églises, castillo, …) et bien sûr l’omniprésence des “belles américaines” des fifties !

L’envers du décors (95% de la ville ancienne) est très différent : immeubles des années 1870-1930 dans un état de délabrement tel que nombre d’entre eux ont dû être abandonnés quand le risque d’effondrement est jugé trop grand, d’autres sont étayés extérieurement et intérieurement pour pouvoir continuer d’y vivre en risquant raisonnablement sa peau …

… et puis bien sûr le rationnement, les queues, partout, pour tout et tout le temps, devant les magasins qui ont reçu, qui de l’huile (1/2 l. / personne / mois), qui du riz (7 livres – #3,5 kg / personne / mois) … , qui des œufs, des haricots, ou, encore plus rare, du lait non lyophilisé.

Pour compléter la recette on ajoute le rhum (qui lui coule à flot à 2,30 € les 0,75 l pour le “refino” à 32º, tout à fait correct pour faire un Cuba Libre), la musique et la nonchalance ! Je n’ai pas oublié les célèbres cigares … mais les cubains qui en fument sont extrêmement rares, bien trop chers !

Il y a enfin le Culte et le Sacré : Fidel, le Che, la Révolution, les CDR (Comités de Défense de la Révolution), le Peuple, les Combats … Comme les queues aux magasins ils sont partout, pour toutes choses et tout le temps … omniscience, omnipotence , omniprésence de la doctrine ….

Le 24 février les cubains ont approuvé à une écrasante majorité le projet de la nouvelle constitution qui, entre autre, reconnaît le droit à la propriété privée tout en réaffirmant le principe du collectivisme comme fondement de la société …
Une nouvelle page de l’histoire de Cuba s’est sans doute ouverte, que vont-ils y écrire ?

Depuis 6 jours nous sommes à Cienfuegos où, au tohu-bohu de la Capitale, ce sont les bruits d’une ville de province qui nous réveillent : le sifflet d’un vendeur ambulant puis sa voix qui crie sa marchandise, le claquement des sabots d’un cheval tirant une carriole-taxi, un chant de coq, un enfant qui se réveille un peu grincheux …

J’aurais bien aimé publier plus d’articles et partager plus d’impressions et de photos mais ici l’internet, c’est “compliqué “. Il faut faire en moyenne une heure de queue dans la rue devant une boutique d’état pour acheter sur présentation de son passeport au maximum 3 cartes par personne donnant, pour 1 CUC (1 US$) accès à une heure de connexion. Muni de sa carte il faut alors aller dans un parc public équipé en “hot spot” wifi, une fois connecté on partage le débit avec souvent une ou plusieurs dizaines de personnes et moi qui, matinale, me suis dit que je n’avais qu’à me connecter le matin de bonne heure … l’accès est coupé la nuit ! Reste les grands hôtels qui ont leur propre hot spot wifi, qui vendent la carte à 5 dollars, carte valable uniquement sur leur wifi à eux (à Cienfuegos il n’y a pas de “Grand Hôtels…).
Bref pour récupérer ses mails ou avoir une courte conversation entre deux éjections du réseau pour “embouteillage” ça va, mais pour tout ce qui nécessite un peu plus de débit (comme de mettre des photos sur un serveur) … même pas en rêve !

Pour la musique et la danse … on fait le plein !!!

On vous embrasse les terriens, nous autres les invitées – pas malheureuses – de la planète Fidel !

Hasta la Victoria Siempre !!!

alcazAr de colón

Ce matin visite de la demeure de Diego Colón (Fils de Christophe).

Spartiate mais non sans charme …

Sous le regard énigmatique de …

… d’Isabelle, bien sûr !

Puis le Panteón de la Patria :

Où sont inhumés les “Héros de la Nation”

Après-demain départ pour Cuba !

Plaza de espaŃa

L’Alcázar de Colón

La Plaza de Espańa c’est le lieu de promenade du samedi et du dimanche. Auparavant nous avions visité le Museo de Las Casas Reales

Aujourd’hui nous sommes un peu moins ignorantes de l’histoire des Grands Navigateurs et autres Conquistadors qui firent la grandeur de la Couronne d’Espagne …

Retour sur la Plaza de España pour une rencontre avec une autre tête couronnée …

Instantanés de promenade …

Samana

Cest la baie de Samaná que la baleine à bosse privilégie pour se reproduire …

Nous voici donc parties pour une demie journée en mer dans l’espoir d’observer ces lointaines cousines, mammifères des mers aux proportions si généreuses …

Après une bonne heure et demie de bateau les voilà enfin ! Une Maman, son petit et un mâle d’escorte.

Nous n’aurons pas la chance de les voir sauter hors de l’eau et observer le splash impressionnant dune acrobate de 25 tonnes.

La grande tâche clair sous l’eau c’est le petit baleineau … qui boit quand même 100 litres de lait/jour !

Grâce à Kim, une canadienne de l’Ontario, observatrice passionnée des baleines de Samaná depuis 35 ans et fondatrice du centre on apprendra plein de choses comme par exemple que les petites échancrures de la queue de ces baleines sont uniques à chaque individu et constitue comme une “empreinte digitale” perpétuant d’identifier avec certitude chaque baleine, que le mâle d’escorte n’est jamais le “père” du petit, ou encore que la Maman ne se nourrit pas durant toute cette période d’allaitement, les 100 litres de lait/jour nécessaires au “Petit” sont produit sur ses “réserves” !