Le 17 avril 1975 les khmers « rouges », victorieux après des années de guérilla, entraient dans Phnom Penh et prenaient le pouvoir …

Parmi les près de 200 camps d’internements que le régime mis en place celui de Phnom Penh, le « S-21 »,, une ancienne école, témoigne aujourd’hui d’une effroyable barbarie.

Aux étages supérieurs c’est avec des cloisons de bois que les cellules avaient été fabriquées.

18 000 personnes passèrent par Tuol Sleng, moins de 10 survécurent.

La légende dit qu’une riche veuve aurait trouvé 5 statues de Bouddha, 4 en bronze et une en pierre, dans un arbre échoué sur la rive du Mékong, et aurait décidé de construire un édifice pour les protéger …

Celui-ci se distingue par ses balcons, tous végétalisés.

Dès nos premiers pas en ville la lecture des cartes de restaurant, des prix dans les petites boutiques ou même au Marché Central nous interpelle : tout est en US $ …
Pire : la boutique de change à laquelle nous nous adressons pour changer des € contre des riels nous fait cette réponse désarçonnante : nous n’avons pas de riels !

Beaucoup des plus « beaux » bâtiments datent de l’époque coloniale
Ci-contre la célèbre Poste Centrale

L’église Saint François-Xavier

Tout proche du centre le quartier appelé « Saïgon Pearl », constitué de tours de grand standing avec commerces et services à l’américaine, espaces verts, piscine en bas de l’immeuble, salle de fitness etc

Le lendemain matin : direction Phnom Penh !

Le passage d’une frontière terrestre est une expérience à ne pas manquer …

On aura mis 9 h 30 pour rallier la capitale du Cambodge … pour 226 km !

… car sans porte-bagages sur ton scooter … tu fais comment pour ton business ????

… et si tu n’aimes pas les gaufres …

Ben y’a aussi des glaces !

Le second enfant prendra la place du premier, au poste de « navigateur », tandis que le premier, devenu plus grand, s’insérera à l’arrière entre Papa et Maman.

Tout le monde ou presque se déplaçant à scooter il n’y a pas vraiment de conflit d’occupation des trottoirs : ils servent prioritairement à garer les scooters !

Une fois le « droit » d’occupation d’un bout de trottoir obtenu (comment ? Je ne sais pas) : des piquets et des tôles pour le soleil et Vinci n’a qu’à bien se tenir, ici le parking, c’est MOI !

Mais la mémoire du passé, récent (la guerre de libération contre les français et les américains) ou plus ancien (les multiples guerres contre les envahisseurs chinois et mongols) est soigneusement entretenue par les vietnamiens.

Grand Général Vietnamien de la dynastie Trân, vainqueur en 1288 des hordes mongoles menées par le Prince Toghan, arrère petit-fils de Gengis Khan !

Banh Bao pour Isa,

Une espèce de pain farci de chair à saucisse et d’œuf.

Hier soir, du côté du pont japonnais : sur un bras du fleuve l’attraction principale est d’embarquer pour quelques minutes sur de petites barques éclairées de deux lanternes et de déposer sur l’eau des bougies éphémères.

Unissons nos mains

pour un environnement

Vert, Propre, Beau !

Certaines maisons anciennes, aujourd’hui inscrites au Patrimoine Mondial, construites par de riches commerçants japonnais, témoignent toujours de ce lien privilégié avec l’empire du Soleil Levant.

Hôi An est jumelé avec Nagasaki.

Devant le pont japonnais ….

À bientôt les Amis !

Notre séquence vietnamienne touche à sa fin : demain on « termine » par Ho Chi Ming Ville puis ce sera Phnom Penh.

Mais c’est de 2 spécialités de Huê dont je veux vous parler :
Ci-contre le Bánh Loc.
Il s’agit d’un mélange de porc émincé et de crevette disposé sur une pâte de riz et servi enveloppé dans une feuille de banane … divin !

On place une feuille de riz à plat dans sa main puis on dispose sur la feuille : salade, carotte, pousse de soja … et la « brochette » !
On emmaillote tout ça et on tire sur la tige de citronnelle pour l’extraire du rouleau !

Mais il y a aussi la mer qui n’est pas loin !

À bientôt les Amis !

Merci encore pour vos commentaires et bonne semaine à tous !

Minh Mang a régné de 1820 (chez nous Richelieu, Vidock …) à 1841 .

L’ensemble architectural de son mausolée est sans doute le plus prestigieux et imposant du Vietnam.

Puis on chemine, en s’élevant par des volées de marches, sur des plateformes intermédiaires souvent pourvues de constructions latérales où les mandarins s’habillaient et se préparaient pour les cérémonies.

Khai Dinh fut l’avant-dernier Empereur du Vietnam, il régna de 1916 (Verdun) à 1925 (publication du 1er volume de Mein Kampf).

Son mausolée est beaucoup plus « ramassé » et étagé.

Avant de tourner la page de cette tournée des popotes mortuaires on passe voir l’Ami Tu Duc, 4° souverain de la dynastie Nguyēn, qui régna de 1847 (1er Congrès Communiste à Londres) à 1883.

L’eau bien sûr … Ici le lac Luu Khiem et l’îe Thinh Khiem qui bordent le mausolée.

Tu Duc avait fait renommer tous les lieux avec le « suffixe » Thiem qui veut dire « humble, modeste ».

On poursuit l’après-midi par une halte à la Pagode Thien Mu, aussi appelée « De la Dame Céleste ».

Avec ses 6 niveaux c’est la plus haute du Vietnam. On la trouve sur la colline Hà Khê, dans un joli bois de pins

L’ancienne Cité Impériale, ce sont beaucoup de portes, beaucoup … car outre celles qui donnent accès à la Cité, il y a celles qui permettent d’entrer dans les différentes parties : temples, jardins, demeures impériales …

La porte sud donnant accès à la « Citadelle interdite ».

Ci-dessous le Palais Can Chanh et ses immenses chaudrons de bronze (9) ….

L’intérieur des bâtiments est tout aussi majestueux : colonnades de bois peint de rouge et d’or, immense hauteur sous plafond, parquet massif … couloir périphérique de circulation

Certains bâtiments abritent des magasins d’artisanat et des « cafés ».

Ci-contre : fabrication de bâtons d’encens.

Le temple Trieu Mieu.

Comme je l’ai déjà indiqué tous ces temples sont en fait consacrés à la vénération des anciens empereurs, de leurs épouses, parfois des magistrats de très hauts rangs.