El limon

Nous voici donc pour 4 jours au nord de l’ile, au climat beaucoup plus humide (averse tropicale quasi quotidienne, luxuriance de la végétation ) que sur la côte sud. Revers de la médaille : c’est aussi la côte “au vent”, celle la plus exposée aux cyclones.

Dès le lendemain de notre arrivée nous partons tôt pour la cascade El Limon. On peut y aller à cheval ou à pieds. Malgré nos finances, suffisantes, et notre aptitude à dompter l’équidé, fusse-t-il dominicain, j’opte (Julia) pour l’exercice physique en prévision du guacamole de ce soir …

Le début du sentier traverse un petit hameau fait pour moitié de maisonnettes de bois (les murs) et de tôle (le toit) et de petites maisons “en dur”, comme l’école …

Au bout de 4 km de marche un peu périlleuse car le sentier, détrempé par l’averse du matin, alterne roches glissantes et glaise dérapantes, … la cascade !

Le long du chemin notre guide nous montre caféiers, cacaotiers, manguiers, papayers, ananas, … tous à l’état sauvage. Il n’y a pas à proprement parlé de verger, les arbres poussent de ci de là, les “gens du coin” cueillent et ramassent au gré de leur nécessité.

Sur le chemin du retour on s’arrêtera chez un vieux monsieur souriant à qui on achètera un peu de “son” café et de “son” cacao.

Dégustation au retour !

De bayahibe a las terranas …

Après 9 jours de rêve chez Guiseppe, un hôte inoubliable d’attention et de délicatesse, nous voici en route pour la côte nord (nous étions sur la côte sud …)

Un premier bus nous emmène de La Romana à la périphérie Est de Santo Domingo où un arrêt planifié mais sauvage en bord d’autoroute nous permet de traverser la voie opposée en franchissant avec armes et bagages la séparation en béton … et accéder ainsi au “terminal” du second bus, celui qui, plein nord, nous emmènera à Las Terranas.

Les paysages sont beaucoup plus verts …

Après 1h45 de petits frissons stimulants car notre conducteur de bus barre son engin comme un bateau, ça chaloupe, ça tangue, ça roule (le bus), ça mange, ça discute, ça boit, (le conducteur) ça téléphone, ça compte ses billets, ça jette un œil sur l’écran plat fixé en haut de l’immense pare-brise parcouru de multiples et longues zébrures (il diffuse Mad Max … ça ne s’invente pas !) nous arrivons à Las Terranas.

Des kilomètres de plage bordées de cocoteraies … Beaucoup moins de monde que sur la côte sud qui elle, majoritairement rocheuse, offre moins de plages sablonneuses et concentre donc ses infrastructures touristiques sur les parties les plus accueillantes du littoral.

Demain on verra comment organiser nos deux visites : les baleines à bosse et la cascade El Limon …

Aux commentateurs …

Ce post pour envoyer un clin d’oeil spécial à tous ceux qui nous ont gratifiées d’un commentaire : nous les lisons et cela nous fait toujours plaisir d’avoir des messages de ceux qui nous suivent en France ou ailleurs …

Alors donc merci Romain, merci Guylène, merci Isa-Isa, merci Anne-Gaëlle, merci Martin, merci Isa (ma grande sœur de Paris), merci Josh, merci Léa, merci Cécile, merci Linda, merci Florence ….

Et ah kheuuu koukou aussi à tous ceux qui nous suivent sans se manifester via un commentaire!

Demain dernier jour à Bayahibe, BBQ avec nos hôtes Albertine (d’Haïti), Giuseppe (d’Italie) et leur fille (italo-haïtienne) et nos voisins canadiens Jennifer et Gordon (de la région des Grands Lacs) … sans oublier les 3 chiens et les 2 chats de la maison qui eux seraient à priori les seuls “vrais” dominicains de la maisonnée !

Lundi direction … 60 nautiques dans le 285 puis cap au zero-deux-zero pour 120 nautiques … tout le monde sait maintenant ou nous serons lundi soir !

Sainte isabelle …

Voilà ! Aujourd’hui c’est la fête des Isabelles !

Donc je fête mon Isabelle !

Qui me semble plutôt en forme …

Et qui ce matin a opté pour un look “warrior”

Et bonne fête aussi à …
Ma grande sœur de Paris,
Notre trésorière …
L’Isa de St Sulpice et de St Malo

Petit mot d’Isa

Et oui aujourd’hui c’est ma fête vous avez pu remarquer que Julia se lache…. suis obligée de la freiner pour les photos mais là rien à faire.

Sinon ce matin nous sommes parties pour acheter un élastique pour les cheveux. Premier magasin on rentre … et on ressort avec 2 cigares (Julia y prend goût… dixit Gégé) et une paire de boucles d’oreille.

Second magasin on rentre et …. je ressors avec des tresses et toujours pas d’élastique…. serait on en mode faiblesse, serait on en train de nous faire des choses sans que l’on s’en aperçoive ? Il est peut-être temps de plier bagage pour aller voir ailleurs ?

Sinon je vous embrasse à très bientôt et VIVE LES ISABELLE ! Oui j’assume

Isa.

Saona

Aujourd’hui c’est journée « excursions » : direction l’île de Saona, tout au sud-est de la RD. L’île fait partie intégrante du parc national de Cotubanamá, du nom d’un fier chef tribal tainos tué au combat par les espagnols en 1503.

8 heures, nous sommes un petit groupe de 24 + 3 accompagnateurs dans le bateau de Massimo. Les 400 chevaux des deux moteurs Yamaha nous propulsent à près de 25 noeuds …

Digression éco-irresponsable : la « balade » de 2 heures nous aura fait consommer environ 250 litres d’essence soit près de 800 kg de CO2 … un semestre d’équivalent pollution de notre hybride en France … chaque jour ce sont au moins 50 bateaux comme le notre qui effectuent ce type d’excursion…

L’île compte environ 300 habitants, tous regroupés dans le village de Mano Juan.

Où le temps s’écoule dans une espèce de sereine torpeur …

Pour qui n’a pas encore eu la chance de fouler une plage de sable très fin, presque blanc, brassée d’une eau turquoise et bordée de cocotiers élançant leur tronc galbés vers un ciel d’azur la vue a tout du paradis…

Un paradis où toutefois les enfants travaillent

Mais où il fait bon vivre nous assure notre “guide of the year” Valentin !

Après avoir fait escale à la playa del Gato pour un déjeuner RPR (Riz-Poulet-Rhum) et profité de la plage en fumant un sympathique robusto acheté à un vendedor ambulante nous rentrons vers Dominicus après un arrêt “étoile de mer” …

Hasta pronto amigos !

La romana


La Romana c’est la capitale régionale de la région EST.

Nous y sommes allées pour y faire des courses d’alimentation car les prix à Bayahibe sont … plus chers qu’en France !

Nous voulions acheter du poisson … on nous indique où se trouve les marchands de poissons … mais impossible de s’y rendre : il y a en fait un quadrilatère « autorisé » aux touristes et il est imposssible d’en sortir, même si le poissonnier n’est qu’à une centaine de mètres en dehors des limites. À chaque croisée de rues un policier très aimable de la « politur » nous indique avec un grand sourire qu’on ne peut pas aller « plus loin dans cette direction ».

Du coup la visite de la ville est rapide …

Clin d’oeil à Alain

Bayahibe – jouR 2

La playa pública …
Beaucoup de monde, des français bien sûr, mais aussi des russes, des hollandais, des italiens, des yankees et des canadiens …

… les seuls dominicains semblent être les serveurs, vigiles et autres rabatteurs ou vendeurs à la sauvette …

Touristes en liberté surveillée : à l’exception de quelques rebelles hébergés chez l’habitant tous les vacanciers sont « équipés » d’un bracelet électronique serti/riveté sans lequel ils ne peuvent aller et venir au sein de leurs hôtels respectifs, autre signe de reconnaissance : à 11 heures précise apparaît à leur main un même verre en plastique contenant le cocktail de la couleur fluorescente du jour, orange, bleu, vert …

Contraste …
Le salaire moyen ici est de 150 € …
… en bas de « chez nous » est garée une Porche Cayenne et hier une magnifique Ferrari ronronnait entre deux ralentisseurs…

BayahibÉ

Aujourd’hui c’est samedi … départ à pieds par un sentier sablonneux qui longe la mer de Dominicus à Bayahibé (2 km).

Le “petit” village est le point de rendez-vous des plongeurs et des touristes se rendant sur l’île de Saona … des centaines de personnes embarquent par paquets de 30 à 50 dans des “speed boats”.

Le samedi c’est aussi jour de base ball !

… c’est du sérieux!

… la petite marche, le base ball, tous ces gens à “L’embarquement pour Cythère ” , ça assoiffe! … et là je rejoins la morale locale !!!

À bientôt !


Bayahibe – Dominicus,

Nous avons quitté la capitale et fait un peu plus de 100 km vers l’est. Un Uber de notre logement dans le quartier colonial jusqu’à la gare routière, un gros bus de St Domingo à La Romana et enfin un gua-gua (on prononce wawa) pour rejoindre Dominicus.

Nous voici installées pour 9 jours de farniente. Ci-dessus la vue de notre appartement privé.

Hasta pronto !

Santo Domingo en quelques photos

 

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Il y a de nombreuses petites églises …

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… des ruines aussi, ici l’hôpital San Nicolás de Bari, construit dans les toutes première années du XVI

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Une architecture espagnol omniprésente,

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Quelques beaux immeubles de la Belle Époque,

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… une végétation luxuriante,

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la catedral Santa María la Menor

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la fameuse calle El Conde

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… une forteresse aussi : la Fortaleza Ozama (Ozama c’est aussi le nom du fleuve qui traverse la ville)

d’abord forteresse de défense pour les conquistadors espagnol, puis symbole de la constitution, et enfin prison très fréquentée à l’époque des dictateurs successifs, pour être aujourd’hui simple lieux de promenade et de photos de mariage !

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À toute forteresse … sa Princesse  allenguie au sommet de son donjon …

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… et son ethnologue fascinée … par tant de beauté!

hasta pronto !