

Comme prévu nous sommes parties de Roi Et pour Kalasin : une heure de bus, arrivée Kalasin à 11h30, juste là RAS …
À partir de là : 10 heures de galère !
Car de bus pour rejoindre notre joli lac au bord duquel j’ai promis à Isabelle un dîner romantique il n’est point. On nous propose de nous y emmener en voiture. Après discussion du prix nous voilà donc en route dans un beau pick-up dont les effluves épicées nous permettent de partager a posteriori le déjeuner de notre conducteur …
Nous arrivons à l’hôtel repéré. C’est coquet, on discute le prix de la chambre, on visite, on se met d’accord et là, la question qui tue : comment fait-on pour se déplacer ? Le resto au bord du Lac est à 3 ou 4 km, le musée à 4 ou 5, les petits commerces itou …

Nous le savions mais j’avais pensé qu’on trouverait bien un scooter à louer, un tuk-tuk ou encore un « Grab » (c’est le Uber asiatique) ou un taxi local …
Échec mission ! Rien de tout cela ! Nada ! Circulez ! (Justement on voudrait bien …)
Sauf à accepter l’idée de faire 8 à 10 km A/R en bord de route par 35° pour chacune de nos escapades, nous sommes condamnées à rester cloîtrées …
On décide donc de retourner à Kalasin pour passer au plan « B » : rejoindre directement la région d’Udon Trani, 150 km plus au nord.
… mais notre pick-up est reparti !

Langue des signes, google traduc, dessin … la femme qui nous a accueilli finit par comprendre qu’on veut repartir, va réveiller un jeune type, qui à son tour va réveiller une vieille guimbarde … 15′ plus tard nous sommes en route pour retourner à Kalasin
14 heures : nous sommes de retour à la gare routière, on a perdu 2h30 et 24 € de transport. Rien de dramatique si ce n’est ce fameux dîner au bord du lac, d’autant qu’un mini-bus part vers 15 heures pour Udon Thani. En attendant le bus Isa trouve un hôtel via booking …
Mais quand ça veut pas, … ça veut pas !
Arrivées à destination on demande au conducteur de nous larguer à un rond-point qu’on estime proche de l’hôtel.
J’ai fait « copier l’adresse » sur Booking, puis « coller » sur Google maps : normalement on est à 15-20′ de marche.

En fait (si, si …) Google nous emmène dans la direction opposée !
Après 20′ de marche on arrive à l’endroit prévu, il n’y a pas d’hôtel, la nuit est tombée, on est dans le quartier chinois et personne qui parle anglais pour nous aider … Crispation …
Sur Booking je fais « ouvrir l’adresse dans Plan » (le google maps d’Apple) : effectivement l’hôtel est à l’opposé, à 40′ de marche … à condition d’être bien là où on « croit » être …

La bonne nouvelle c’est qu’ici tout le monde ou presque veut vous rendre service !
Il y a un attroupement autour d’une cuisine de rue, j’arrive à expliquer ce qu’on cherche …
Une dame sait où c’est, son mari va nous emmener …
Son mari est un jeune gars dynamique et souriant qui parle anglais, il a un gros 4×4 intérieur cuir. Il nous aide à charger notre paquetage et nous voilà partis !
Vous n’allez pas le croire : même avec le GPS de son 4×4 et le téléphone portable de sa compagne, on s’est perdu ! Pas longtemps mais quand même, on a bien fait 20-25′ de voiture pour parcourir les 2,5 km qui nous séparait de l’hôtel !
Nous voilà donc à Udon Thani … avec au moins 4 jours d’avance car on devait rester 2 jours au bord du lac et encore 2 à une étape intermédiaire !

Prochainement : « Mais pourquoi donc voit-on partout devant les maisons, les commerces, les édifices, de petits « autels », allant presque toujours par deux ? »
Coucou les globes-trotteuses ! Désolée de ce silence, j’étais partie une semaine en pays carmausin (Jaurès toujours le bras levé sur la place) et puis sur le plateau de Millevaches (neige!).
J’ai donc visionné en replay 😉 vos documentaires : un régal !
Et chapeau bas, pour toutes ces infos sur tout…
Bisous :))